Varsovie, capitale polonaise, a vécu lors de derniers mois de 2020, les plus grandes manifestations en 30 ans. Elles visaient la résolution de la Cour Constitutionnelle polonaise concernant la possiblité de restreindre des avortements légaux. Selon elle, des interruptions s’opposent à la constitution polonaise même dans le cas d’endommagement grave du fœtus. Néanmoins, ces manifestations ont révélé d’autres cicatrices profondes de la société polonaise d’aujourd’hui.
C’est surtout la révolte de la jeune génération qui a ral-de-bol du gouvernement conservateur au pouvoir (depuis 2015) de Jarosław Kaczyński et qui ne veut pas vivre dans l’écomusée du XIXe siècle où la politique de Kaczyński mène le pays. Cette génération veut vivre dans un état moderne où les femmes ont les mêmes droits comme les hommes. Il s’agit également de la révolte contre le rôle de l’Église catholique ayant le pouvoir politique très fort dans le pays. Ces manifestations ont montré la force extraordinaire des femmes qui se sont rendues compte de leur force et de ce qu’elles-mêmes signifient pour la société polonaise en disant: Nous allons décider nous-mêmes de notre sein, pas de prêtres ou de vieux hommes de politique.
Malgré la pandémie du Covid-19 et toutes les restrictions imposées, les rues de Varsovie étaient pleines de manifestant.e.s demandant ses droits. Les dirigeants du pays étaient dans l’embarras total de tout ce qui s’est passé et ils ont réagi très peu à ces mouvements.
La ‚manif‘ contre l’État, ou bien une perspective différente des manifestants – beaucoup de gents y sont venus exprimer son mécontentement à cause de la gestion de pandémie ou de l’état de droit. La communauté LGBT, en Pologne, très stigmatisée, y a aussi pris sa place. Tous ces petits signaux nous confirment que la société polonaise se transforme.
Les zones sans LGBTQ en Pologne – retour aux années 30
Les zones libres LGBTQ – villes ou villages qui s’oposent aux gens de cette communauté – se sont répandues l’année dernière dans le pays, surtout dans des régions conservatrices du pays, dans le sud. La vague de critiques des alliés polonais (surtout des États-Unis) est venue aussitôt et plusieurs diplomates occidentaux ont condamné ces pas discriminatoires envers la communauté LGBTQ. Plusieurs d’entre eux ont appuyé la lettre ouverte.
Les droits de l’hommme ne sont pas une idéologie, ils sont universels et 50 ambassadeurs en sont d’accord. (Ambassadrice américaine)
Les manifestations des femmes contre les résolutions de la Cour Constitutionnelle polonaise ou la communauté LGBTQ en Pologne ont le droit d’être tolérées, entendues et respectées au même titre que l’Église catholique chargée de plusieurs scandales pédophiles et qui s’est détournées de ses vraies valeurs chrétiennes.
Ces transformations sociétales vont nécessiter plus de temps, mais c’est déjà certain que la Pologne va trouver son chemin vers une société plus ouverte et pas noire et blanche.
Même si ces transformations peuvent nous sembler comme très longues et lentes, les jeunes ne veulent plus voir ou suivre tous les cas et scandales d’agressions sexuelles ou d’abus d’enfants par les prêtres de l’Église catholique polonaise. Ils veuvent vivre dans une société qui sera plus colorée qu’avant. Et ils gagneront.
Sources:
https://www.irozhlas.cz/zpravy-svet/rozhovor-o-polskych-protestech-s-petrem-janiskou_2011011203_btk
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Og%C3%B3lnopolski_Strajk_Kobiet_poster.png#/media/File:Ogólnopolski_Strajk_Kobiet_poster.png
